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La difficile adaptation des vépécistes à l’univers du e-commerce…

La difficile adaptation des vépécistes à l’univers du e-commerce…
Le monde de la VPC vit actuellement une crise sans précédent. En l’espace de quelques années, de grands noms ont été littéralement anéantis. Parmi eux, la Camif ou plus récemment, la Maison de Valérie qui n’ont pas réussi à rester suffisamment forts, face à leurs concurrents. Un certain manque de réactivité et des clients de plus en plus pressés et infidèles, sont autant de facteurs combinés qui ont précipité ces grands noms vers l’abîme.

La Redoute, elle aussi, est dans la tourmente. Malgré ses 2 millions de clients, l’entreprise, déficitaire depuis plusieurs années, est en nette en perte de vitesse. Afin de se maintenir à flot, la nouvelle équipe dirigeante du géant de la VPC va miser, désormais, sur un ciblage de clientèle plus précis. Nouveau cœur de cible : les femmes de plus de 30 ans et ses thématiques shopping de prédilection, à savoir : la mode enfant, la maison et la déco. Un nouveau positionnement qui sauvera, peut-être, la Redoute de la chute. Car, dans le monde du web 2.0, seules des structures telles qu’Amazon ou C-Discount ont désormais assez d’envergure pour tout vendre sans se brûler les ailes.

VPC et e-commerce : une frontière de plus en plus mince…

Ces dernières années, les ventes réalisées par le biais de catalogues papier se sont effondrées. La Redoute, par exemple, réalise désormais la majorité de ses ventes sur internet : 63,2% (chiffres de 2009)

Par la force des choses, entre les entreprises de vente par correspondance et les e-commerçant, la frontière s’avère de plus en plus mince.

Les plus grands noms de la VPC doivent, donc, repenser totalement leur stratégie pour s’adapter aux contraintes du web 2.0. La Camif, par exemple, fait le pari de renaître de ses cendres en repartant de zéro, en abandonnant, notamment, son traditionnel catalogue.

Afin de proposer un modèle plus agile et plus souple, la stratégie globale de la Camif a totalement été repensée, de la gestion de la relation client, à la logistique en passant par les modes de livraison.

Côté marketing, les nouveaux dirigeants de la Camif ont fait le pari de proposer une gamme plus moderne, afin de rajeunir le cœur de cible de l’entreprise de VPC. Les gros catalogues traditionnels ont donc été remplacés par des « magalogues » de 80 pages, destinés aux clients n’ayant pas internet. La mise en place d’applications pour tablettes en réalité augmentée a séduit, quant à elle, de nouveaux clients, ravis de pouvoir visualiser leur prochain canapé ou table basse dans leur environnement.

Autre outil très bien pensé : l’outil de conso géolocalisation. Le client peut désormais choisir son produit en fonction de son lieu de fabrication. Ce critère est d’ailleurs devenu le principal critère de choix des internautes, au détriment du prix…

Bref, la Camif est devenue un pure player du net… Une véritable métamorphose qui lui a permis de redevenir rentable.

Dans l’univers de la VPC, la Camif revient de loin. Sa stratégie fait des émules, et il y a de fortes chances que la Redoute et d’autres s’inspirent de son expérience pour redresser la barre. Affaire à suivre !

Voir cet article détaillé sur la Camif dans Libération. Cet article revenait également sur les nouvelles orientations de la Camif sur BFM TV.
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